En Décembre 2007 Praz a fêté le centenaire du nom du Village : Praz-sur-Arly (entériné le 16 décembre 1907) |
Le Samedi 23 Juin 2007 Le Groupe fête ses 20 ans Apéritif sur la place de l’Eglise à partir de 18h00 Repas au VVF à partir de 19h30 |
Une Gapianne au tissage |
Les Pratz de Megève 1870 |
Le groupe folklorique doit sa naissance au dynamisme et aux bonnes idées de Pierre Ravoux. Lui et d’autres Pralins motivés se retrouvent en octobre 1986 pour lancer ce projet. La première sortie se tiendra dès le mois de janvier 1987 en même temps que naîtra officiellement l’association.
Janine Tissot s’en souvient très bien. « Nous étions 25. Moi, je venais du groupe de Flumet. J’avais donc l’habitude des danses. Mais je dois avouer que je me demandais où j’étais tombée au moment des premières répétitions. Certains ne savaient pas mettre un pied devant l’autre. Mais chacun a su donner le meilleur de lui-même et, au bout de quelques répétitions, nous avons donné notre premier spectacle. C’était au VVF où nous avons remporté un accueil chaleureux. »
Les Gapians, à l’époque de la Grande Zone Franche (1860 - 1923), c’était le nom des douaniers. Il est revenu, clin d’œil à cette époque marquante pour les habitants du Pratz, où une frontière douanière séparait Praz de Flumet.
Rien à voir avec les Gapians d’aujourd’hui, de joyeux drilles réputés pour leur humeur festive et leur passion du folklore savoyard. En vingt ans, ils sont une centaine à avoir dansé ou joué dans le groupe. Actuellement, l’association regroupe 50 personnes sous la présidence de Paulette Perrin. Ils animent avec toujours autant de succès les manifestations de Praz-sur-Arly mais aussi d’autres communes (environ 30 sorties par an). Leur passion les pousse à fabriquer eux-mêmes leurs costumes. Les coiffes des dames, les béguines, sont par exemple confectionnées par Mme Perrin, chacune demande cinquante heures de travail !
Le groupe «Lou Gapians du Pratz» fait revivre les coutumes du Pays par ses chants et ses danses parfois endiablées (scène de ménage, réconciliation, réunion de deux villages...). Coiffées d’une béguine noire ou blanche, les filles portent souvent un habit de couleur sombre paré d’un joli tablier et d’un châle en soie ou en étamine de laine. Les garçons portent pantalon et gilet, la chemise blanche des grand-pères, le chapeau feutre et le mouchoir de cou (le « mostieu »). |